Sa première fois

J’y pensais depuis quelques semaines, depuis déjà trop longtemps, l’attente était insupportable.

Dès le moment où elle m’a lancé l’invitation, j’ai aussitôt dit oui, incapable du contraire. J’étais d’accord sur tous les points, rien de ce qu’elle me proposait ne me donnait envie de reculer.

Sans aucune espérance en retour, je me sentais prêt, prêt à assouvir tous ses désirs, j’allais me laisser aller, m’abandonner et faire exactement ce qu’elle m’avait demandé, peut-être même en profiter pour en faire plus, j’étais prêt à foncer, tête baissée, je voulais que tout soit parfait, j’espérais qu’elle en redemande.

J’en avais de plus en plus envie, mais avec un horaire chargé, au travers du travail, des enfants et de leurs retours en classe, ce n’était pas évident pour un papa monoparental de trouver le bon moment, de trouver suffisamment de temps pour vraiment la satisfaire, je n’avais certainement pas envie de la laisser sur sa faim, surtout pas la première fois!

Je devais m’y mettre à tout prix, après tout, ma place était en danger, rien ne l’empêchait d’en trouver un autre qui aurait pu lui offrir la même chose. Plus le temps passait et plus je réalisais qu’elle en avait envie, peut-être même plus que moi. Puis, quelques semaines plus tard, elle m’a carrément dit qu’elle en avait parlé avec son amie et qu’elle aussi en avait envie! C’était maintenant ou jamais, si je voulais profiter de cette occasion, je devais bouger.

Ce soir-là, je me suis arrêté pour y penser un instant, soudainement j’ai senti une chaleur monter, je n’entendais plus que les battements de mon cœur qui raisonnaient dans mes tympans. C’était évident que des hormones se libéraient dans mon corps, l’envie montait de plus en plus. J’ai su que c’est là que ça devait se produire, c’était le bon moment, après j’allais être soulagé…

Je me suis assuré que tout soit parfait, petite musique douce pour l’ambiance, alcool à portée de mains, tout le nécessaire était disponible et l’atmosphère paisible était idéale, les enfants étaient absents, aucun stress, aucune forme d’anxiété, le moment allait être magique, il allait être mémorable pour nous tous. J’étais enfin prêt.

Je n’arrivais plus à me contenir, j’avais envie de lui parler de toutes les idées que j’avais en tête, tout ce que j’imaginais pour elle, mais je me suis retenu, je ne devais surtout pas gâcher la surprise! Et, ceux qui me connaissaient bien savent qu’une fois que je commence, j’ai soudainement plein de nouvelles idées aussi folles les unes que les autres qui me viennent en tête, et c’est assez rare que j’arrive à me retenir. J’aurais eu beau lui expliquer ce que je rêvais de leur faire, c’était évident que ça n’allait pas se produire exactement comme ça.

Le moment était venu, elle était là, devant moi, à ma grande surprise je découvrais des choses totalement inattendues; sourire en coin, j’observais de haut ses 3 trous, je la trouvais pas mal blême et c’est là que j’ai réalisé qu’elle était encore vierge! Cette découverte-là m’a rendu fébrile, je réalisais que ça allait être beaucoup plus facile que je pensais, j’allais pouvoir profiter de la situation, j’allais pouvoir prendre le contrôle sur ce qui s’en venait avec beaucoup plus de facilité et de latitude que je l’avais d’abord projeté. Mes attentes allaient toutes pouvoir être comblées et je trouvais ça drôlement excitant juste d’y penser.

J’ai déposé la paume de ma main gauche sur elle, tendrement, mais fermement, je n’avais pas envie qu’elle bouge, elle devait rester immobile, le temps que je fasse ma petite affaire.

Puis, de ma main droite, je l’ai solidement empoigné, il était bien droit, d’une dureté avantageuse, ça se voyait que ça allait se dérouler comme dans mes rêves, il était fait pour ma main, mais aussi pour elle, de le tenir comme ça, de bien le sentir m’a procuré un sentiment que je ne saurais décrire encore aujourd’hui.

Pendant que ma main gauche restait en position, ma main droite, elle, s’en donnait à cœur joie, dans des mouvements de va-et-vient qui allait rapidement augmenter en intensité. Plus les minutes passaient et plus l’excitation était à son comble. L’inspiration et les souvenirs de tout ce que j’avais vécu et de tout ce que j’avais vu remontaient et se bousculaient en moi. J’avais l’occasion ou plutôt la chance de libérer toutes les idées et les pulsions qui s’étaient accumulées dans ma tête depuis son invitation. Sans aucune gêne, sans aucun tabou, presque sans respect, je me laissais aller à mes pires perversions. Elle mériterait d’obtenir ce qu’elle avait demandé, rien de moins.

Plus rien n’existait autour de moi, je ne voyais plus rien d’autre et je n’entendais plus que le son des mouvements qui glissait agréablement.

Il n’y avait pas de tendresse, aucune affection, c’était mon objet et j’allais en disposer comme je l’entendais, je voyais bien qu’elle n’en pouvait plus, c’était impossible pour elle d’en prendre plus, mais il était trop tard, elle était là, on avait commencé, elle allait patienter le temps que je finisse, elle n’avait plus d’autres choix que de me laisser combler la moindre de mes attentes.

Rendu là, j’avais presque pitié pour elle, mais je n’étais pas là pour me laisser attendrir, avec elle j’avais envie d’en profiter, j’avais envie de faire mon égoïste parce trop souvent je n’avais pas été capable d’en faire autant, ça faisait déjà plusieurs minutes et je tenais bon, ça s’est fait sans aucune interruption, sans aucune seconde d’accalmie, la détente devrait attendre.

Elle était rendue sale, fripée, un peu déchirée, je l’avoue, mais j’en avais plus pour bien longtemps, je sentais déjà depuis quelques minutes que la fin s’en venait, moi-même je n’avais plus grand-chose à donner, je commençais à me sentir vidé.

Puis, dans l’extase, dans la jouissance, je réalisais que ça allait arriver, j’y étais, ça s’en venait, on allait pouvoir dire qu’on avait passé à travers, j’allais pouvoir dire que j’avais réussi! C’était bon pour moi, j’avais du plaisir, un plaisir intense, c’est tout ce qui comptait pour moi.

Et c’est à ce moment, plus capable de continuer, que d’un seul jet, l’exaltation allait laisser ses dernières traces.

Je me sentais enfin détendu, j’étais enfin apaisé… j’avais longtemps attendu ce moment de calme que nous apprécions tous après le coup.

Ce moment partagé avec ma feuille et mon crayon, lui qui laisse couler son encre sur elle, était pour moi une première. J’ai beaucoup aimé laisser mon inspiration faire monter les mots jusqu’à ce que je n’arrive plus à les retenir et qu’ils jaillissent de mon esprit en éclaboussant par surprise l’œil de mes lectrices…

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