Tes premiers mots, demeurés sans intérêt jusqu’à ce que tu prennes le temps d’écrire le mot de passe… Quelques mots, quelques lignes, quelques jours de distance, quelques mois. Il s’en est passé du temps à cogiter, à refuser tes avances et tes nombreuses invitations à partager un peu de temps.
Avec confiance, acharnement ou insistance, je ne saurais dire. Chose certaine, tu y mettais de l’huile de coude. Les humeurs passagères du ciel valsaient aussi souvent à ma fenêtre que le rythme tourbillonnant de tes discours pour susciter ne serait-ce que quelques minutes de mon temps. Tourbillonnement dans l’inconfort, chamboulement de la zone de confort. Agréables sensations.
J’ai ouvert mes barrières et j’ai flanché. La chaleur de ta main sur ma cuisse. Le lin noir qui glisse sur ma peau. Ta voix est musique à mes oreilles. Ce parfum. Quelques échanges à découvrir qui tu es, quelques stratégies d’évitement pour éviter de nourrir le « safety thing ». Quelques mots. Excitation. Ambiance glaciale. De la dichotomie à son meilleur. Cette patience reconnue n’était en fait que planifiée. Peu importe, tant que la fin te convient.
Je termine ici, où tout a commencé. Quelques moments agréables, certains à classer. Je te reconnais ta capacité à manier les mots ou mes seins, c’est selon. Un homme agréable, conventionnel, séduisant et brillant. Je nous souhaite du doux pour qu’il puisse chasser en toi ce qu’il te manque pour être exceptionnel et qu’il puisse apaiser l’amertume qui s’est ajoutée sur ce que je n’avais pas besoin de plus dernièrement. Je n’aime pas la façon dont je t’ai laissé entrer, pas plus que celle où j’ai abaissé le loquet, mais cette déception d’avoir flanché m’appartient.
Matin frisquet et café chaud. Frissons apaisants. Humeur sereine et souvenirs doux.
Avec amitié,
J.
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