Gentleman silencieux

Le hasard ou un coup de fouet nécessaire en a décidé. Un p’tit saut dans la vie pour faire changement. Le bar est calme, à peine remis de la veillée d’hier. 

Un petit air hillbilly sur un fond de rockabilly. Une belle découverte qui s’agence avec la jupe cercle. L’ambiance est festive, le décor feutré. Les hanches se déhanchent et le moral bas s’est fait la malle. 

À son entrée, il s’est attardé à la porte. Nul n’aurait pu dire ce qui l’avait motivé à s’y rendre, mais son regard insistant était intimidant. Déplacé. Effronté. Ses compliments sur mes rondeurs observées lors d’un geste posé n’a eu d’effet que d’être repoussants. Plein de vergogne, il attendait que je le convainque de rester. Un Prince à New-York dans une scène de La Florida. Quelle chance que d’être l’élue de sa soirée et de devoir travailler pour qu’il daigne passer la soirée avec l’étrangère aux courbes affriolantes. Celui qui me rappelle l’autre qui voulait que « je lui donne le goût de s’intéresser à moi ». 

Il était assis au bar avant même que les lumières soient tamisées. Une simple invitation à s’assoir et quelques mots échangés. Quelques rires et quelques regards. Les effluves d’un gentleman qui termine une soirée en demandant un baiser. Si près de celui attendu par Josie Gellar sur le marbre un soir de baseball. 

La séduction n’existe plus, elle dérive. Un maître draveur tente parfois sa chance, mais ses billots échouent plus souvent qu’ils n’atteignent leur destination. Entre Tinder et une demande d’échange de numéro de téléphone, il existe un monde. Une femme, pas plus qu’un homme,  n’a pas à faire un effort pour que l’on lui accorde du temps. Ce n’est pas à moi à te fournir l’itinéraire fluvial. Si la fragrance visuelle ne suffit pas, je n’ai pas à tenir ta fourchette pour que tu ailles envie de goûter, de découvrir mes saveurs. 

Nul besoin de préciser qui a pu repartir avec quelques chiffres pris en note et un léger baiser déposé. Sans attente, sans intention. De la douceur déposé sur un gentleman réservé.

You’ve got mail

Je ne m’en lasse pas. J’écouterais Newyork152 et Shopgirl s’échanger des e-mails anonymes doux, amicaux et plein de séduction toute ma vie. Le flirt à l’ère des réseaux sociaux peut être si merveilleux et séduisant. Des livres, des messages et de l’amour. Il n’en faudrait pas plus pour que je manque une marche en m’étendant sur le trottoir sans grâce, mais les tripes complètement papillonnées. Hélas, nous ne sommes pas dans un film avec Tom et Meg.

Abitibichienne. C’est cru hein? C’est quand même ce qui m’a valu un refus de partager une photo de moi. Je dorlote mes valeurs comme ma manucure du dimanche soir. Je ne m’abaisserais pas à si peu, mais je peine à m’imaginer que c’est ce que mérite une femme qui ne se soumettra pas à tes demandes. Qui es-tu pour être si méprisant, de si peu de mots et de réflexion? Comment réagirais ta mère, ta soeur ou ta fille si elle comprenait la manière dont tu traites les femmes?

Il y a aussi celui qui vérifie le moment où je serai prête à envisager une relation sérieuse. Celui qui n’accepte pas que je lui rappelle que chaque fois qu’il m’écrit il n’est pas à jeun. Comme si j’étais celle qui acceptera de te prendre peu importe l’état. Je mérite mieux. Je mérite qu’on m’accorde du temps de qualité et du temps où ta conscience a envie d’être présente.

Moi aussi je veux un chapeau chez Bloomingdales et lire Orgueil et préjugés 150 fois. J’ai l’impression de vivre dans mon film sans savoir qui seront les personnages à venir, mais prête à toutes éventualités dans le bonheur, la simplicité et la solitude si elle m’assure paix et sérénité.

Bonne nuit cher infini. Xxx

La liste

Le sourcil arrogant, je vivais dans le néant depuis le jour 1. Sans critères, juste bien ouverte à toutes éventualités. Tu dois avoir ta liste qu’ils m’ont dit! Seule sur 4 à ne pas en avoir une. Je devais cesser de me résigner et assumer ma valeur. Aubergiste! Qu’on me remplisse ma coupe, mon destin se dessinerait sur une napkin brune! Les regards posés sur moi et le mien sur cette napkin à la double vie. J’ai écrit spontanément jusqu’à ne plus savoir ce qui m’importait vraiment. Les nécessaires et les non-négociables devaient être précisés. La cacophonie des lieux ne m’atteignait plus. Je n’entendais plus rien, mais je souriais. Le sourcil était toujours en place. Les jours ont passés et j’ai lu et relu La liste comme si c’était une blague, mais j’ai cessé de sourire. Ce soir-là, ce ne sont pas des critères qui se sont définis, mais une partie de qui j’étais s’était déposée sur un coin de table. J’ai toujours proclamée que toutes personnes avaient une chance avec moi. Se donner le droit d’avoir des désirs ne fait pas de nous une personne difficile, mais une personne à l’écoute de ses besoins avec flexibilité. La richesse de la connaissance de soi ne s’égale pas.

Comme une fraîcheur d’automne

Si peu d’attentes vu les déceptions accumulées. Si peu de déceptions à chacune de nos interactions. J’hésite entre l’effet de surprise ou le lâcher-prise. La douceur et l’intensité. Je flirte plus souvent en dehors de ma zone de confort quand je suis dans la tienne que j’en perds un peu le fil. Le temps s’est arrêté un peu. Juste assez pour que je me retrouve noyée dans la pleine conscience. Bien que certaines choses suscitaient ma curiosité, je me suis laissée bercer par ton odeur et le reste m’apparaissait comme superflu. Si c’est cela que de vivre le moment présent, j’ai envie de t’inviter à prendre un autre café.

« On ne naît pas femme…»

Mon père a dit un jour, à moi et mes quatre sœurs :

Soyez une femme dont votre père sera fier. Comportez-vous en public, dans les bars, au travail, avec vos amis, avec votre chum, avec les gens… avec respect! Respect pour les autres, mais aussi, surtout, respect pour vous! Amusez-vous, chantez, criez, mais gardez-en tête qu’à chaque chose sa place, sachez la reconnaitre… parce qu’il y aura toujours quelqu’un pour vous reconnaitre à cette place-là… 

Ce qui m’apporte aux réseaux sociaux, et plus particulièrement aux sites de rencontres… On est tous témoins de comportements si dégradants envers la femme, par des femmes, Simone de Beauvoir en aurait la nausée… « On ne naît pas femme : on le devient! » On le devient quand on a un papa comme le mien, qui nous a enseigné à nous respecter. On le devient quand on est, tout en faisant abstraction de l’homme. Lorsqu’on est entière, que pour soi. On le devient lorsqu’on est indépendante de l’approbation masculine, autant intellectuelle que corporelle ou charnelle…

Je n’irais pas à lancer la première pierre aux hommes qui manque de respect, quand on s’arrête et qu’on demande à ceux-ci ce dont ils sont témoins, par les femmes, sur ces mêmes sites. Ceux-ci nous parlent d’échanges vides, de photos reçues de duckfaces, de craques de seins, de paires de fesses, et plus encore et ce, à même les premiers contacts, les premiers messages…

On ne peut que penser que ces pauvres hommes nous croient toutes ainsi, nous les femmes, sur les sites de rencontre… et pourtant! Un bon nombre de femmes extraordinaires, cultivées, intelligentes et d’une belle ouverture sont dans l’ombre des étincelles de celles qui, affamées par l’attention, s’offrent à rabais en spectacle… « Une femme libre est exactement le contraire d’une femme légère ».

Y’aura toujours la Victoria ou la Natasha, qui se manque si grossièrement de respect, qu’elle n’en commande aucun… mais de grâce, ne perdez pas tout espoir, hommes; elles existent toujours ces femmes qui savent où et quand; et elles savent que cet endroit n’est pas sur les réseaux sociaux…

« Je suis un intellectuel. Ça m’agace qu’on fasse de ce mot une insulte : les gens ont l’air de croire que le vide de leur cerveau leur meuble les couilles. »… ça s’applique malheureusement aussi aux femmes de nos jours…

Citations de Simone de Beauvoir

Laisse-moi t’expliquer

Les petites formalités passées, le coup de grâce a été donné. Nous ne sommes pas à la même place. Une argumentation sans fin, une bonne volonté, tu as tout donné, mais laisse-moi t’expliquer quelque chose. Une génération nous sépare, mais tu refuses de voir ou de comprendre tout ce qui peut nous séparer. Pendant que tu t’imaginais que je t’attaquais sur ta maturité, je visais plutôt l’expérience de vie, les valeurs et quelque part dans les priorités, ta maturité, mais affective.

Ce n’est pas une petite année ou deux qui nous séparent, mais presque 10. Pendant que tu vis ta vieille vingtaine ou ta jeune trentaine, j’atteints la moitié de ma vie. Les quarante premières m’ont permises de vivre des échecs, de me relever, de finaliser ma famille et d’avoir un plan de carrière. Cette pause de relation conjugale m’a permise de me redéfinir, de revoir toutes les parcelles d’une moitié de vie avant d’entamer l’autre moitié. J’ai fait le tri dans mes valeurs et j’ai entrepris de jaser avec mon Compostelle viscéral. J’ai un cheminement que tu ne vivras pas avant un moment qui ne peut pas se vivre au tiers d’une vie. Certes, tu as des enfants, une maison et une job depuis 10 ans, mais je suis ailleurs. Un ailleurs qui possède les mêmes choses que toi, mais qui a clos le sujet des enfants, qui ne sait pas si elle veut revivre dans une maison, qui a développé une nouvelle conception de la vie à deux pour son autre moitié de vie. 

« On est pas à la même place. » C’est de cette place-là que je te parle. Une place qui se décrit difficilement avec des mots et qui s’explique mal dans un schéma. J’suis une femme près de la quarantaine, je suis saine et honnête envers mes sentiments. Je les vis, j’apprends à les comprendre et à les remettre en question. Quand je te donne une chance de me prouver que j’ai tord et que tu me joues la carte des émotions, de la manipulation, de la victimisation, je ne te vois pas venir, mais je te sens. L’immaturité affective a une odeur. L’odeur que je ne préfère pas avoir dans ma vie. Je n’ai pas envie de m’expliquer ni de t’expliquer, j’ai envie que tu sois rendu à la même place. J’ai envie que tu comprennes pourquoi tu agis comme ça, pourquoi quand t’essaies de me soutirer des réactions, je préfère rouler des yeux et annuler le café en soirée. Je ne suis plus là. Je te l’accorde, des hommes de la cinquantaine peuvent aussi l’être, mais ceux-là non plus ne seront pas considérés. Je suis forte, indépendante et ailleurs.

Cette place-là, tu la trouveras quand tu seras à la même place que moi et que tu réaliseras que certaines femmes ne sont pas à la même place que toi. Sans rancunes!

La reconstruction

Tu m’as jugée dès le moment où tu as su que j’étais célibataire depuis plus d’un an. Sûrement moins attirante, moins l’objet du désir des autres comme dans le temps de la sélection pour l’équipe de volleyball. Tu n’as pas été le seul à le faire. En un instant, j’avais l’impression d’être réduite à une liste de femmes moins désirables ou à éviter. Comme s’il y avait anguille sous roche. Je ne me suis pas donnée la peine d’expliquer. J’ai continué ma route. Tu (et les autres) n’étais pas libre depuis longtemps et tu nourrissais sans doute l’idée de combler le vide à nouveau alors que moi, j’ai pris le temps de me reconstruire.

Les mois ont sans doute été vides de sens pour toi, longs, voire inutiles. Les miens étaient riches. J’ai fait le plein d’expériences diverses, pris des notes sur ce qui alimentait ma flamme et sur ce qui l’étouffait. J’ai pris du temps pour moi, revu mes priorités et tu n’en faisais pas partie. J’ai solidifié mes bases et j’ai mijoté sur l’importance d’être prête avec le niveau « d’healing » nécessaire pour m’investir pleinement dans une relation qui sera réfléchie et saine. 

La reconstruction m’a permise de connaître, de rencontrer, de m’épanouir et d’avoir une sexualité active. Se reconstruire, c’est aussi de refaire la peinture désuète, redorer sa pièce intérieure et de faire place à de nouvelles effluves. Se reconstruire, c’est aussi faire de la place pour une nouvelle aventure, un nouveau départ.

La reconstruction est nécessaire.

Courrier du coeur

Messieurs! Faut qu’on jase….

Bien qu’une photo de profil ne représente qu’une infime partie de qui vous êtes, sur un site de rencontre, elle est la porte d’entrée à notre intérêt… c’est votre couverture de livre, votre pitch de vente, la vitrine de votre magasin, votre braguette ouverte, bref, c’est ce qui nous donne l’envie d’entrer… ou pas!

Enlevez vos lunettes de soleil, on veut voir vos yeux, votre regard, c’est l’ouverture sur votre âme, votre pitch de vente, la vitrine de votre magasin, votre braguette ouverte, bref, c’est ce qui nous donne l’envie d’aller voir plus loin… ou pas!

Votre photo… faites un effort; souriez, prenez la photo à la hauteur de votre visage, ou du haut, mais jamais du bas… ça évite les mentons multiples, PAS de langue sortie, PAS de duckface, PAS de Snapchat, PAS de Photoshop, on ne veut pas voir votre chat ou votre chaloupe, on magasine un homme pas une excursion de pêche.

L’arrière-plan… mine de rien on est fouines de même… On veut pas voir la bouteille de lube ou ton paquet de vieux kleenex sur ta table de chevet, à côté de ton lit pas fait, au milieu de tes piles de linge sale ou ton comptoir de cuisine qui accumule des jours de vaisselle et des semaines de poubelles.

On ne s’attend pas à un staging de Pinterest, mais à un minimum d’efforts; donne toi une chance! Mets-toi devant un mur blanc au pire si tu n’as pas un background digne du Sports Illustrated, c’est ben correct la simplicité…

Admiration secrète

Le café déborde d’hommes ce matin. Je suis seule. À peine j’étais assise avec l’idée d’écrire que je me suis laissée envahir par la testostérone. Était-ce une histoire d’oestrogènes mensuels? Je n’en sais rien, mais je sais une chose. Je suis célibataire et je ne peux m’empêcher d’observer.

Assise au petit café du coin, je savoure et j’observe. Nous sommes toujours l’élue d’un regard discret. Ce petit sentiment d’être observée, sourire en coin, courtisée en silence m’enivre. Quand je suis la cible, je fige, je perds mes moyens, je vis. Ces échanges de regards complices sont calculés et dosés. On se perds dans la gêne et la concupiscence des sens. Le rythme s’accélère, la température s’ajuste, les fourmillements opèrent. Ce petit « oumpf » qui s’ajoute flatte l’égo. Cet homme était mystérieux, intrigant. Il s’est déplacé à une autre table, stratégiquement va s’en dire, pour mieux m’observer. C’était flatteur.

Costard bleu geai, les cheveux tombants sur le côté. Sa posture est pleine d’assurance. Il résout les énigmes d’un mot croisé. Il est trop loin, mais je peux imaginer l’odeur d’un parfum délicat, mais plein de caractère. Je me permets d’imaginer le bout de ses doigts noircis par le journal et j’ai envie de poser mon nez par-dessus son épaule pour sentir les effluves. Il a terminé son café, abandonnant la suite de son mot croisé, s’est levé et m’a adressé un léger sourire en coin. Avait-il remarqué que sa présence me déstabilisait? Je ne sais pas, mais peu m’importe. Il agrémentait mon matin par sa simple présence.

Il y a cet homme au fond, accompagné de sa femme. Un petit couple qui semble avoir pris de l’âge et de la distance. Il porte des bretelles. Elles semblent avoir comme principale fonction la tenue du pantalon faute de quoi… mais n’empêche que ça a un petit charme. J’ai toujours craqué pour les hommes à bretelles. Peut-être trouverais-je le miens un jour.

Un peu plus loin, sa séduction grisonnante ne me laissait pas indifférente. Son petit look urbain et cette position laissant entrevoir sa cuisse bien en chair. Il s’affaire à ce qui m’apparait être des obligations professionnelles. Un peu low profile, un peu confiant. Son veston décontracté et ses rayures me donnent envie de lui offrir un café, de discuter et d’aller marcher sous les feuilles d’automne. Il y a parfois des gens qui dégagent la sérénité sans efforts.

Il était debout près de moi, dégageant une assurance sans pareille. Il était accompagné d’un homme. Assise au loin, ne pouvant m’empêcher de savourer cette confiance déstabilisante, je me suis lancée. Napkin et bille en mains, je lui ai adressé un compliment accompagné d’un autre café.

Bien que deux de ces hommes avaient une bague d’engagement au doigt, je me suis permise d’observer de loin. Ne pas saisir le moment, c’est brimer ses chances de vivre ces sensations, mais en même temps, demeurer sur sa faim nourrit l’envie. L’envie stimule, éveille à la chasse et appelle au défi. Oser surpasser cette petite boule de gêne active l’adrénaline, mais surtout le pouvoir d’accomplissement et éloigne du regret.

Le plan B

À travers une petite série, le plan B a été abordé de manière à questionner ce besoin de refaire le passé. Pourquoi ce besoin de contrôle? Pourquoi cet envie de tout refaire ou de façonner selon nos goûts? L’unicité des situations vécues ou des personnes que l’on rencontre a son importance. Le plan B, c’est aussi devenu un sentiment à travers l’univers du célibat. Un sentiment qui te laisse fade. Tu es fade. Rien d’extra pour que tu n’atteignes le niveau A, mais juste assez pour être considérée comme plan de secours. Un plan où tu risques de voir une ou deux saisons passer avant de ravoir des nouvelles. L’hiver s’est pointé en même temps que N. Un petit bonjour comme ça, par hasard. Son hasard l’avait amené à fréquenter une femme, mais comme il n’était pas son plan A, il est revenu vers son plan B. Les entrailles vibrent juste assez pour baisser ton quotient de 2, mais ta mémoire est bonne. Le printemps se pointe, les feuilles repoussent et N s’est perdu avec la crue des eaux. N est intéressé, il te le dit. C, F, G, H, P, R, T et S aussi étaient intéressés. Sauf qu’ils ont besoin d’aller tâter le terrain avec les autres voyelles pour s’assurer qu’il n’y en a pas une plus complète. Hélas, l’automne revient.

À s’investir si peu, on perd des plumes, on perds aussi des A. A, quand tu ne l’as considéré que comme un B, tu es passé à coté d’une femme qui cochait tous tes critères. Quand t’as préféré jouer à l’avarice, A a pris des notes. Elle t’attends à chaque saison avec un regard roulant et presqu’une pensée de pitié.  

Ne sois pas un plan B. Si tu n’es pas le plan A en partant, fais-toi une fleur et quitte.