Jon Snow peut se rhabiller

Il m’avait fait faux bond à deux reprises. Il continuait cependant d’entretenir quelque chose que je n’entretenais plus, mais qui me ramollissait les jambes à tous les coups. Le p’tit ding ne retentissait pas que sur le portable, mais dans ma petite culotte aussi. Il avait tout ce qui ne m’attirait pas chez les autres, mais il avait tout ce qu’ils n’avaient pas. Il était différent. Quand le téléphone a vibré cette nuit-là, je savais que l’homme du nord n’était pas loin.

Petites heures du matin, il arrive. J’ai peine à croire que le 3e lapin ne sera pas de la partie, mais non. Il me décrit son arrivée, ses pas, ma porte. Un téléroman vivant. Quand j’ai aperçu ce colosse dans mon entrée, la mienne s’est humidifiée d’un coup. J’ai frémi à l’écoute de sa voix. Quelques mots à peine échangés. Ses lèvres étaient douces. Sa barbe rousse et masculine glissait sur mon visage. Ce fût la première fois qu’un homme prenait le temps de me dévêtir complètement avec douceur, assurance et séduction. Je peux encore sentir son odeur sur moi, ses mains glissées sur mon corps.

Quand j’ai perdu équilibre, il m’a rattrapé avec force. Avec force. L’orgasme était là, imaginaire, mais puissant. La force de ses bras. Je replonge dans mes souvenirs et j’en ai des frissons. Sa manière de pétrir mes fesses, de tirer mes cheveux avec douceur et fermeté ou sa maîtrise de la fessée. Un homme qui ne semblait pas confiant, mais qui connaissait ses forces. 

La masculinité, c’est l’assurance, la confiance, le p’tit côté « homme des bois » avec un p’tit peu de sucre et de sauce piquante. Un tout. 

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